La piroplasmose est l’une des maladies les plus fréquentes qui tue encore de nombreux chiens chaque année en France.
Quels sont les symptômes ?
Le chien est abattu, il refuse de se nourrir, présente une forte fièvre (souvent supérieure à 40°C)
Ses urines prennent une coloration anormale : orange, rouge ou marron foncé. Parfois l’animal peut présenter des douleurs abdominales, des vomissements, des boiteries…
Les symptômes ne sont pas toujours faciles à déceler, l’animal peut simplement manquer d’appétit, être mou 4 à 8 jours après avoir fait une sortie en campagne, le long de l’Orne ou en forêt.
N’hésitez donc pas à nous consulter si vous avez le moindre doute.
Comment se transmet la piroplasmose ?
Seules les tiques transmettent cette maladie. Les chiens attrapent généralement les tiques dans les haies, les buissons, les broussailles ou l’herbe.
Une fois dans le sang, les parasites transmis par la tique pénètrent dans les globules rouges, s’y multiplient et les font éclater. Les déchets issus des globules rouges détruits créent par la suite une intoxication du foie et des reins.
Un chien atteint de piroplasmose ne peut la transmettre ni à l’homme ni à d’autres animaux.
Y-a-t-il un traitement ?
Il existe un traitement très efficace à condition d’être mis en place suffisamment rapidement.
Selon le stade de la maladie, le vétérinaire mettra en place un traitement sous forme :
- d’injections si le chien n’est pas encore trop atteint,
- de perfusions pour lutter contre les complications hépatiques et rénales,
- de transfusions (très rarement car le pronostic est mauvais quand on doit en arriver là).
Quel est le pronostic de la piroplasmose du chien ?
C’est toujours une maladie grave qui peut entraîner la mort ou laisser de graves séquelles rénales ou hépatiques. Le délai de mise en place du traitement est un facteur important.
Quelle prévention ?
Même si les chiens de chasse et ceux qui vivent à l’extérieur sont les plus exposés, tous les chiens peuvent un jour ou l’autre contracter la maladie. C’est pourquoi une prévention est nécessaire.
Les antiparasitaires
L’antiparasitaire peut détruire la tique avant qu’elle n’ait le temps de transmettre le piroplasme. Ce traitement doit être systématique pendant les périodes « à risque » : du printemps à l’automne soit de Mars à Novembre. En revanche les traitements antiparasitaires ne permettent pas à eux seuls d’éviter à 100% la piroplasmose.
La vaccination
Il existe un vaccin qui protège contre la piroplasmose et permet d’éviter les formes foudroyantes et mortelles. En revanche, dans certains cas, votre chien peut malgré tout faire une forme de piroplasmose atténuée qui sera traitée facilement et sans les risques de séquelles rénales ou hépatiques.
La primo-vaccination se fait (à partir de l’âge de 6mois) en 2 injections à 4 semaines d’intervalle. Après une piroplasmose, il faut attendre 8 semaines avant de vacciner le chien.
L’association des 2 techniques préventives que sont la vaccination et les traitements antiparasitaires reste encore la meilleure solution.
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